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Les myst​è​res de l'Ouest (album)

by ALENKO

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1.
RETOUR AUX SOURCES La neige est éternelle disait la vieille Accrochés à rien, on coule de source La neige est éternelle, et puis la vie Alors on se dit peut-être à demain Tout se pointe au sommet Ta tête sur mes épaules Et si j’oubliais que tu pleurais Tu t’es posée, reposée, une fois de plus Que deviendraient les oiseaux sans tes soupirs Que deviendront tes envies si tu expires Quelquefois, surpris absents Qu’en reste t’il La neige est éternelle disait la vieille Accrochés à rien, on coule de source La neige est éternelle, et puis la vie Alors on se retrouvera plus loin Des souffles, des secondes et quelques morceaux Les nuages de Bacchus nous verse encore du vin Le bruit des chevaux Nous rappelle que la diligence approche Les vieux devenus sourds Attendent l’ultime voyage vers l’ouest Toujours plus à l’ouest Pas un jour sans que le soleil s’y couche La neige est éternelle disait la vieille Accrochés à rien, on coule de source La neige est éternelle, et puis la vie Alors on se retrouvera plus loin La neige est éternelle sauf quand elle fond Accrochés à rien, on coule de source La neige est éternelle, et puis la vie Alors on se dit peut-être à demain
2.
DANS D’BEAUX DRAPS Ouhouhouh, oui j’aime les fantômes qui habitent chez moi Ouhouhouh, oui j’aime les fantômes, j’suis dans d’beaux draps Je suis parti d’insomnie J’ai lâché les roquettes Des billets sans retour Au tarif des flèches Mais qui c’est qui répond quand je n’suis pas là ? Mais qui c’est qui répond ? Pas toi, pas moi Mais qui c’est qui répond quand je n’suis pas là ? Mais qui c’est qui répond ? Ouhouhouh, oui j’aime les fantômes, qui habitent chez moi Ouhouhouh, oui j’aime les fantômes, j’suis dans d’beaux draps Tu me troubles d’idées Je te trompe de palier C’est sans importance Alors je danse, danse, danse, dans cet escalier Dans l’impotence Mais qui c’est qui répond quand je n’suis pas là ? Mais qui c’est qui répond ? Pas toi, pas moi Mais qui c’est qui répond quand je n’suis pas là ? J’ai perdu mes clés, qui c’est qui les as ? Ouhouhouh, oui j’aime les fantômes, qui habitent chez moi Ouhouhouh, oui j’aime les fantômes, j’suis dans d’beaux draps Mais qui c’est qui répond quand je n’suis pas là ? Mais qui c’est qui répond ? Pas toi, pas moi Mais qui c’est qui répond quand je n’suis pas là ? Mais qui c’est qui répond ? Ouhouhouh, oui j’aime les fantômes, qui habitent chez moi Ouhouhouh, oui j’aime les fantômes, j’suis dans d’beaux draps
3.
Rien à cirer Elle rappelle pas, moi je vous dis qu’elle a…. Une grand mère à soigner Un téléphone à recharger Un voyage à organiser Un chien à faire castrer Des examens à passer Une timidité à surmonter Des sentiments à, à, à, à apprivoiser… Ou alors… Elle en a rien à cirer Mais ça, ça je ne peux l’envisager Elle en a rien à cirer Elle s’est simplement tirée… Elle rappellera, je vous dis, dès que..elle aura… Rangé son placard à balais Révisé tout son alphabet Lu tout Alphonse Allais Terminé mon portrait Acheté mon disque en secret Arrêté de faire exprès Admis enfin que je lui plais… Ou alors… Elle en a rien à cirer Mais ça, ça je ne peux l’envisager Elle en a rien à cirer Elle s’est simplement tirée… Elle en a rien à cirer Mais ça, ça je ne peux l’envisager Elle en a rien à cirer Elle s’est simplement tirée… Et elle a pas appelé, eh ben tant pis, moi je vais… Danser sous la pluie Retrouver mon appétit M’amuser sans interdit Relancer tous mes amis M’inscrire dans un parti à parti prit User de mon charme inouï En mettre une autre dans mon lit Ou 2 ou 3 ou tout Paris Elle en a rien à cirer ! Et ça, j’ai fini par l’accepter Elle en a rien à cirer ! Même pas ses pompes, et ses, et ses, et ses … Essaie, essaie de cirer mes pompes, tu verras, j’ai des lacets C’est pas facile et je ne suis pas docile Elle en a rien à cirer, non, non, non, non Rien à cirer, elle en a rien à cirer ! Et moi je vais me jeter par la fenêtre du rez-de-chaussée, déchaussé Ouhouh, ça fait pas mal, c’est qu’un seul étage Il n’y a qu’un mètre cinquante depuis ma fenêtre…
4.
J’TE CONNAIS PAS ENCORE ASSEZ J’te connais que d’puis un quart d’heure Que tu m’demandes si j’te resterais fidèle Si t’es la seule dans mon cœur Si je te trouve toujours aussi belle Tu veux partir loin d’ici Pour que l’on soit vraiment enfin seul Mais d’abord tu veux que j’te dise Qu’avant toi je n’ai jamais aimé personne J’te connais pas encore assez pour te mentir Je n’te connais pas encore assez pour te mentir Pour te mentir, pour te mentir Maintenant ça fait trois heures Que l’on s’embrasse, que l’on s’enlace Tu voudrais d’abord un fils Et puis après on verra Tu me demandes à qui de nous deux Je pense qu’il ressemblera le plus Oh oh non, alors ça je n’en suis pas sûr J’te connais pas encore assez pour te mentir Je n’te connais pas encore assez pour te mentir Pour te mentir, pour te mentir C’est vrai que la nuit fut bonne Tellement bonne qu’on a plus parlé Mais à peine réveillés Là tout a recommencé « C’est vraiment la première fois Que je rencontre quelqu’un comme toi Et toi, et toi, et toi, et toi, et toi, et toi, et toi? Allez, dis-moi ! » J’te connais pas encore assez pour te mentir Je n’te connais pas encore assez pour te mentir Pour te mentir, pour te mentir…
5.
Timbré Ma boîte aux lettres quand je l’ouvre me rend timbré Pas un jour sans que j’y trouve des colis piégés Ma boîte aux lettres quand je l’ouvre me rend timbré Si elle continue comme ça, je vais la renvoyer Y’a des machines à sous Des naufrages sur des cartes postales C’est vrai que je manque d’adresse, pas d’imposteur J’ai reçu des plages, mais pas celle où tu étais Alors je déménage ou je déménagerais Ma boîte aux lettres quand je l’ouvre me rend timbré Pas un jour sans que j’y trouve des colis piégés Ma boîte aux lettres quand je l’ouvre me rend timbré Si elle continue comme ça, je vais la renvoyer Les cinglés raisonnent comme des marteaux piqueurs Le bruit des chéquiers et des tupperwers Aux rêves on s’abonne, dans le rêve on s’abandonne De 7 à 77 ans En pièce dans le puzzle Ma boîte aux lettres quand je l’ouvre me rend timbré Pas un jour sans que j’y trouve des colis piégés Ma boîte aux lettres quand je l’ouvre me rend timbré Si elle continue comme ça, je vais la renvoyer C’est la chute libre, j’ai du plomb dans l’aile Ma boîte noire est trop pleine d’informations Encore une lettre d’une femme enveloppée Lettre ou pas lettre, tel est ma question Ma boîte aux lettres quand je l’ouvre me rend timbré Pas un jour sans que j’y trouve des colis piégés Ma boîte aux lettres quand je l’ouvre me rend timbré Si elle continue comme ça, je vais la renvoyer
6.
CE BEAU PAYS Au pays des rêves, y’a t’il un roi, y’a t’il une reine Un rien nous sépare, y’a que nos lois, y’a que nos règles C’est vrai qu’dans ce beau pays, personne n’est en retard Y’a pas de grève, la vie continue la nuit même sans phares Dans ce « loveland », quand on tend la joue, ce n’est pas pour une autre claque Mais pour un smack, un doux bisou loin des « marche ou crève » Au pays des rêves, y’a t’il un roi, y’a t’il une reine Un rien nous sépare, y’a que nos lois, y’a que nos règles Lalalala, lalalala, lalalala, lalalala C’est dans le paraître que le rêve disparaît Et il réapparaît, quand tu fais ce qu’il te plait J’le connais bien le mec qui s’marrait devant tout le monde Et qui s’barrait le cœur en rade Souvent sous nos latitudes on se paume Ce qui nous fait croire que le monde est stone En stand-by, on a tous besoin d’un baume Qui se trouve dans le coffre de nos rêves de mômes Lalalala, lalalala, lalalala, lalalala Au pays des rêves, y’a t’il un roi, y’a t’il une reine Un rien nous sépare, y’a que nos lois, y’a que nos règles Au pays des rêves, y’a t’il un roi, y’a t’il une reine Un rien nous sépare, y’a que nos lois, y’a que nos règles Des treillis, des peines au pays des rêves Y’a des périples et des plaines à traverser Mais du moment qu’on reste « open », qu’on reste au clair Qu’on lève le regard, on apprend à s’laisser bercer Sans carte, j’ai retrouvé mon identité Mes envies en quantité qui s’en foutent du « qu’en dira-t’on » Et qu’importe de rater, même si j’finis clodo Dans mon pays, les rêves ne vivront pas en clando Il n’y a pas d’impôts sur ton infortune T’as du pot si tu vois que chaque seconde est opportune Au pays des rêves, rien n’avance ni ne recule, Toutes nos cellules dansent tranquille, mais sans trêves Au pays des rêves, nous sommes les rois, nous sommes les reines Quand plus rien nous sépare, ni de nos lois, de nos règles Au pays des rêves, nous sommes les rois, nous sommes les reines Quand plus rien nous sépare, ni de nos lois, de nos règles Lalalala, lalalala, lalalala, lalalala…
7.
NOS EXTREMES SATYRES T’as pris une veste, tu sèches sur l’étendard Quelques valises quelque part au bout des doigts Y’a plus de réacteurs, y’a plus de réaction Un plongeon abyssal, une vague alarme Où est le capitaine du gouvernail Et des lames de fond, que fait-il au fond Nos extrêmes satyres ne se répondent plus Il y a de l’orage dans l’air, du ciel dans la poussière Nos extrêmes satyres ne se répondent plus Ça nous met la tête à l’envers, les yeux dans les artères Encore des avions de mauvais augure Des rêves en plastique qui décrochent les murs Au-delà des barques, y’a perte de vue Pour se rattraper, faudra lâcher prise J’respire des volutes, des cendriers pleins Qui joue de la flûte, videra la coupe Nos extrêmes satyres ne se répondent plus Il y a de l’orage dans l’air, du ciel dans la poussière Nos extrêmes satyres ne se répondent plus Ça nous met la tête à l’envers, les yeux dans les artères Quand les quais démarrent les trains sont des gares Contrôleurs du surplace, voyageurs première classe On sucera des bonbons à la fraise hors saisons d’Espagne Nos extrêmes satyres ne se répondent plus Il y a de l’orage dans l’air, du ciel dans la poussière Nos extrêmes satyres ne se répondent plus Ça nous met la tête à l’envers, les yeux dans les artères
8.
A PEU PRèS J’ai pas la formule, je n’suis pas Einstein Pas de hash, de l’eau, de l’oxygène Je me mets sur mon 22 quand on me dit « v’la les flics » C’est en mai, ne fais pas ce qu’ils leur déplait Frais comme un rat, je me tire à quatre épingles Ils chassent mon naturel, alors je pars au galop Un homme diverti en vaut deux Et l’entrain peut en cacher un autre J’préfère quand leur caravane passe que mes chiens la voient J’ai pas la formule, je n’suis pas Einstein Pas de hash, de l’eau, de l’oxygène J’ai pas la formule, je suis plus près d’Albert Je biaise mes mots qu’j’envoie dans l’air Tout vient à point à qui sait l’entendre Avant même d’attendre et mieux vaut tard que toujours Se laisser surprendre, savoir que quelqu’un profite toujours Du bien mal acquis Que c’est plus souvent celui qui y’est que celui qui l’dit Il paraît qu’il faut croire que c’qu’on voit Non pas tout c’qu’on dit Pourtant même si personne l’a vu, on croit tous au paradis Paraît qu’on ira tous, eh mec pourquoi tu tousses C’est à cause de Pierre qui roule un joint Mais qu’il tabasse pas Mouss hein Il paraît que le mieux est l’ennui du bien Rien ne sert de mourir, il faut partir à point Alors tire la charrue avant d’fumer d’la beu J’ai pas la formule, je n’suis pas Einstein Pas de hash, de l’eau, de l’oxygène J’ai pas la formule, je suis plus près d’Albert Je biaise mes mots qu’j’envoie dans l’air Je me pourris d’amour dans l’eau fraîche Pourtant t’as fait la une de mes jours beaux Mais pas de nouvelles, pas de nouvelles comme on dit Toutes les vérités sont bonnes à dire La vérité c’est qu’on aime mentir Aux autres, à soi-même mais sans l’faire exprès T’as compris pas du tout, presque tout à peu près Toutes les vérités, oui, sont bonnes à dire La vérité c’est qu’on aime mentir Aux autres, à soi-même mais sans l’faire exprès T’as compris pas du tout, presque tout à peu près A peu près, à peu près, à peu près Ça roule Pierre, tu rammasses pas Mouss Avant d’te faire huer, t’as vendu la peau d’l’ours T’avais pas la formule, t’as oublié l’formole T’es vraiment une tête de mule C’est vrai qu’là, t’as fait l’fort J’ai pas la formule, je n’suis pas Einstein Pas de hash, de l’eau, de l’oxygène J’ai pas la formule, je suis plus près d’Albert Je biaise mes mots qu’j’envoie dans l’air
9.
PLANETE NET Net, net, non pas très net Non net, net Télécharge- moi car nos rapports sont nets Mon cœur a ses raisons qu’le réseau n’connaît point Pour une image de toi j’ferais des millions d’octets Ta fibre est mon optique, il faut que j’déconnecte Je visite l’intérieur Des reflets dans les lumières J’ai des regards plein le crâne Et des rêves en bandoulière Y’a trop d’info dans le canal Trop de webcam, oh yes we can Télécharge- moi, nos rapports sont nets Mon cœur a ses raisons qu’le réseau n’connaît point Pour une image de toi j’ferais des millions d’octets Ta fibre est mon optique, il faut que j’déconnecte De cette planète net pas très net… De cette planète net pas très net… Libido d’ADSL Débitant en kilobytes Et quand y’en a assez d’elle On l’abandonne à son vieux mac Y’a trop d’info dans le canal Trop de webcam, oh yes we can Télécharge- moi, nos rapports sont nets Mon cœur a ses raisons qu’le réseau n’connaît point Pour une image de toi j’ferais des millions d’octets Ta fibre est mon optique, il faut que j’déconnecte Net, net, non pas très net, non net, net, pas très net Non net, net, pas très net, non net, net, non pas très net On a squatté mes humeurs J’suis pas vernis, même sous les ongles J’vais tailler dans le violoncelle Surfer au-dessus de l’artificiel Y’a trop d’info dans le canal Trop de webcam, oh Daddy est-ce elle ? Télécharge- moi, nos rapports sont nets Mon cœur a ses raisons qu’le réseau n’connaît point Pour une image de toi j’ferais des millions d’octets Ta fibre est mon optique, il faut que j’déconnecte De cette planète net pas très net… De cette planète net pas très net…
10.
Rêve un peu Si tu crois que je peux t’offrir Une île qui n’existe pas Que la vie s’apprend dans la rue Et qu’elle prend des airs de grands boulevards Si tu crois que les souris dansent Et qu’elles sont toutes dingues de toi Que les montagnes sont des collines Que l’on franchit d’un seul pas Ferme les yeux, regarde un peu et dis moi ce que tu vois Ouvre les yeux et rêve un peu, surtout non ne change pas Ferme les yeux, regarde un peu et dis moi ce que tu vois Ouvre les yeux et rêve un peu…rêve un peu Rêve un peu, rêve un peu, rêve un peu Si tu crois que l’amour grandit En l’arrosant de quelques larmes Que les guerres sont toutes au rendez-vous Que c’est mieux si tu arrives en retard Si tu crois que des fleurs poussent au bout des fusils Surtout ne change pas Qu’en pleine mer t’as pied Et que c’est plus profond quand on se regarde Ferme les yeux, regarde un peu et dis moi ce que tu vois Ouvre les yeux et rêve un peu, surtout non ne change pas Ferme les yeux, regarde un peu et dis moi ce que tu vois Ouvre les yeux et rêve un peu…rêve un peu
11.
Trop occupée My girlfriend is a Punk Elle m’appelle toujours King Kong Et quand elle est drunk Elle dit « Now I want to play Ping Pong » My girfriend is a Punk Pourtant elle aime le bling bling Mais elle dit toujours « Fuck » Quand son téléphone ring ring C’est vrai qu’elle me rend dingue Quand je l’appelle et lui demande Comment vas-tu ? tu tutu tutu tutu Comment vas-tu ? tu tutu tutu tutu J’suis trop occupée qu’elle me dit I’m sorry I’m so busy baby busy baby, busy I’m so busy chéri, so busy chéri quand j’écoute le Funk, I’m busy baby Laisse moi un message après le bip Je sais que t’aimes le Funk Mais j’veux plus qu’tu piques mes fringues Ça c’est quand elle est drunk Mais comme elle est toujours drunk Bon c’est vrai qu’elle est punk Et qu’elle est « out of work » Elle dit sans arrêt « Fuck » Quand on lui propose un Good Job Quand son téléphone fait dring dring C’est vrai qu’elle s’en moque Maintenant elle me rend dingue Quand je l’appelle et lui demande Comment vas-tu ? tu tutu tutu tutu Comment vas-tu ? tu tutu tutu tutu J’suis trop occupée qu’elle me dit Alors qu’elle fout rien d’la journée I’m sorry I’m so busy chéri, so busy Busy chéri, so busy Baby, quand j’écoute le funk, I’m busy baby J’aime trop la Funk I’m busy baby, so busy Baby, I’m busy baby, so so busy Baby Quand j’écoute du funk, quand j’écoute du funk, Quand j’écoute du funk Quand j’écoute du funk, Funk, Funk, Funk, Funk
12.
Mmmh, je vais rentrer chez moi Je crois que je vais rentrer chez moi Mmmh oui je vais rentrer chez moi Je suis sûr que je vais rentrer chez moi J’ai aperçu un superman qui s’déchaînait et qui des fois s’enchaînait à ses prouesses J’ai mal reçu un super mâle que j’détestais surtout quand il te testait J’ai pas bien lu tout Perceval avec sa lance qui avançait et te transperçait J’ai décapé cet incapable de Spiderman sur ton cartable qui se décollait C’est mieux de partir de rien pour aller plus loin Mais moi pour aller plus loin, j’préfère aller plus près Alors je rentre chez moi car je n’crois pas que je sois Là où il faut que je sois Rentre chez toi, je me le dis chaque fois Chaque fois que je le vois où que je sois Rentrer chez moi Oh oui je vais rentrer chez moi Je crois que je vais rentrer chez moi Je suis sûr que je vais rentrer chez moi On disparaît dans l’ombre absolue d’une parfaite éclipse, quel beau désastre On se plante tous, mais on repousse à la sève lunaire, notre printemps oui, c’est sur Mars J’ai un goût amer, celle d’une mauvaise herbe, faudrait qu’on me fume Moi j’aime les grenouilles sur les nénuphars, mais elles sèchent bien plus vite sur le bitume Pas de rancune quand la vie me rend qu’une claque qui me réveille Quand on se compare à ces héros, on remet le compteur à Zéro Alors je rentre chez moi car je n’crois pas que je sois Là où il faut que je sois Rentre chez toi, je me le dis chaque fois Chaque fois que je le vois Alors je rentre chez moi car je n’crois pas que je sois Là où il faut que je sois Rentre chez toi, je me le dis chaque fois Chaque fois que je le vois, je crois que je vais Rentrer chez moi…

about

Les mystères de l’Ouest nous invitent à faire un voyage décalé qui mêle des personnages improbables ou insensés (dont une chouette qui parle), une pointe d’humour légère et un esprit pionnier renouvelé pour nous donner à entendre des atmosphères musicales contemporaines mélant soul-funk, rock-steady et électro-urbanités.

Sur scène, on se laisse aisément conduire sur les chemins oniriques de cet album cocasse et sans lourdeurs, rehaussé par des arrangements élégants dont ceux d’un Christophe Calpini très inspiré.

En route vers de nouvelles conquêtes, Alenko évoque des tranches de vie universelles dans lesquelles on se retrouve tous peu ou prou.

Sa voix particulière au grain insolite confère une couleur unique à ces mystères dont l’Ouest est un horizon quasi mythique, voire une excuse délicieuse.

Sur certains titres, on se régale d’une harmonieuse complicité entre Alenko et Kamini («A peu près») ou encore d’un duo avec le rappeur poète et ami, Jonas («Ce beau pays»).

Les mystères de l’Ouest... complètement à l’Ouest ?

credits

released May 12, 2012

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about

Alenko Genève, Switzerland

Auteur compositeur interprète à l'univers singulier, il sort son premier single en 1998.
2005, son premier opus «36», audience internationale, il reçoit l'Award de l'artiste francophone des Freddy Mercury Live Music Awards de Montreux.
2008, « Silence, on tourne… » suivi de nombreuses scènes et festivals (Paléo Festival de Nyon, Montreux jazz Festival,.)
2011, "Les mystères de l’Ouest"
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